Traités d’enfants gâtés, de » fils à papa « ; on prétend qu’ils deviendront des individualistes, ne souffrant pas la contradiction. « Eux », ce sont les enfants uniques. En France, ils sont actuellement 10%.
Souvent un couple n’a qu’un enfant parce qu’il ne peut pas physiologiquement en concevoir un second. Mais cela peut aussi être un choix (pour des raisons financières, pour préserver un certain confort). Il arrive aussi que des femmes veuillent gérer à la fois une vie professionnelle prenante et une vie de famille ; elles choisissent alors de n’avoir qu’un enfant.
L’unique descendant
Le plus difficile pour l’enfant unique est d’être à la hauteur des espérances de ses parents. En effet, ils vont fonder tous leurs espoirs sur leur » unique descendant « . Ainsi, faire peser sur l’enfant une pression excessive ou avoir des attentes trop importantes sont des écueils fréquents dont les parents sont rarement conscients. Les rapports qu’entretiennent les enfants uniques avec leurs parents sont différents des autres parce que cette relation centrale mobilise toute leur énergie. L’absence de frères et de soeurs ne permet pas de relativiser lors des conflits.
S’ouvrir aux autres !
L’enfant unique est traditionnellement décrit comme associable, solitaire, individualiste. Mais c’est aux parents d’éduquer l’enfant de manière à ce qu’il s’ouvre aux autres. C’est l’enfant lui-même qui risque de regretter un jour son statut d’enfant unique. Nombre d’entre eux réclament d’ailleurs fréquemment un petit frère ou une petite soeur. Aux parents de comprendre cette frustration et de savoir l’ouvrir sur l’extérieur.Il est bon d’aider l’enfant à nouer des liens solides avec ses amis, ou encore ses cousins et cousines. N’hésitez pas à les inviter chez vous! Beaucoup d’enfants uniques déclarent d’ailleurs que leur meilleur ami est comme un frère (ou une soeur) pour eux.
A l’école?
Le passage le plus difficile est celui de l’entrée à l’école : l’enfant doit apprendre à partager l’attention que l’adulte lui porte et obéir à des règles collectives. Au début surtout, il risque de subir des déceptions. Mais à long terme, la scolarisation a un effet bénéfique sur le caractère de l’enfant. Elle l’aide à s’épanouir, à s’adapter au monde qui l’entoure. Les choses peuvent aussi se compliquer à l’adolescence, car les parents accordent une attention excessive à leur enfant, comme le font certains parents avec leur aîné. Que cela ne vous décourage pas, rien ne les empêchera de grandir et s’épanouir!
N’oubliez pas qu’un enfant unique est un enfant comme les autres…
