L’homéopathie pendant la grossesse

Pas toujours facile de se soigner quand on attend un bébé. Pourtant, c’est un moment de fragilité qui peut donner lieu à bien des petits maux. Auxquels l’homéopathie apporte une vraie solution… Et sans danger.

Pourquoi l’homéopathie ?

Pour calmer les petits maux liés à la grossesse (nausées, troubles digestifs, crampes musculaires…) ou juguler un mauvais rhume, une femme enceinte est assez limitée dans son choix de médicaments. Beaucoup lui sont interdits ou contre-indiqués (antibiotiques, aspirine…). L’homéopathie, médecine douce, est en revanche autorisée. Elle est sans contre-indication, sans effets secondaires et sans danger pour la future mère et son bébé.  » Il n’y a pas de molécules actives dangereuses dans l’homéopathie « , souligne Véronique Baumann, médecin homéopathe. Mais elle ne soigne pas tout. Les maladies infectieuses, l’hypertension ou le diabète nécessiteront des remèdes plus traditionnels.

Aux grands maux, petits remèdes

L’homéopathie peut soulager bien des tracas liés à la grossesse tels que les troubles digestifs, les fringales, les problèmes de circulation du sang, les crampes, sans oublier les nausées ou les vomissements des premiers mois, souvent dus à l’hypoglycémie. Quelques granules d’Ipeca 5H ou d’Ignatia 5H devraient venir à bout de ces derniers.  » Les femmes enceintes se sentent parfois un peu seules pendant la grossesse, ajoute le médecin. Elles peuvent être angoissées. Les anxiolytiques sont bien sûr prohibés. Deux ou trois doses de Pulstilla aident à retrouver le moral sans danger « . L’angoisse de l’accouchement peut aussi être traitée. Mieux encore : la prise de certains médicaments homéopathiques permet d’assouplir le col de l’utérus et favorise ainsi, lors de l’accouchement, l’arrivée du bébé. Ils constituent aussi un remède à la fatigue post-natale… Enfin, même si l’automédication est possible, il est toujours plus prudent de consulter.

A lire:

– Grossesse et homéopathie, Yves Jouanny

– Traité d’homéopathie appliquée à la maternité, Anaïs Atmadjan, Claire Le Douarin, Pierre Broussard