Il n’y a pas d’enfant parfait. Ils répondent tous mal, ignorent leurs corvées et se disputent avec leurs frères et sœurs, ce qui signifie que même le parent le plus patient peut finir par crier.
Les parents pensent souvent à tort que crier n’est peut-être pas abusif, et puisqu’ils ne battent pas leurs enfants, cela ne crée pas de dégâts. Contrairement à ce qu’ils pensent, cela peut créer des dommages psychologiques et ne pas avoir l’effet escompté. Les experts pensent d’ailleurs que les crises répétées de cris sur les enfants peuvent avoir un effet néfaste majeur sur leur santé psychologique. Voilà pourquoi vous devriez y réfléchir à deux fois avant d’élever la voix.
Les cris confondent les enfants
Les enfants perçoivent les cris comme une menace pour leur sentiment de sécurité, de sûreté et de confiance. Ils se sentent fondamentalement responsables de la colère d’un parent envers eux.
L’exposition à long terme aux cris peut entraîner la peur, le stress, l’anxiété, l’insomnie, des retards de développement, des problèmes de comportement, des problèmes scolaires, des difficultés sociales, des problèmes émotionnels et des difficultés d’adaptation.
Crier est une forme de violence psychologique
Élever la voix ne semble peut-être pas être un acte qui pourrait constituer un abus, mais les experts croient que c’est le cas. Crier est aussi mauvais, et parfois même pire, que la violence physique.
Nos enfants méritent notre respect. Ce n’est pas parce qu’ils sont plus petits que nous, plus faibles que nous ou parce que vous êtes « le patron » qu’ils ne sont pas des êtres humains comme nous. Si vous voulez que vos enfants vous respectent, vous devez aussi leur montrer un respect décent. L’intimidation n’est pas une forme de discipline.
Crier ne marche pas
Hurler est habituellement un dernier recours, et c’est en grande partie inefficace. Les cris ne font pas passer le message aux enfants, jeunes ou plus âgés, parce que les enfants sont trop occupés à se défendre d’un danger perçu ou réel et passent totalement à côté de l’essentiel. De plus, certains enfants que l’on engueule commencent souvent à se déconnecter chaque fois qu’il y a une crise émotionnelle.
Il est compréhensible qu’un parent puisse se fâcher contre son enfant parce qu’il s’est retrouvé sur la route, mais lui crier dessus après peut faire plus de mal que de bien. Si vous voulez développer la force et la vigilance de votre progéniture, vous devez utiliser un ton ferme, calme et compatissant, qui permettra au cerveau de votre enfant de rester ouvert et d’apprendre. Lorsqu’il y a de l’adrénaline à cause de la peur de se faire crier dessus, la capacité de réflexion est limitée.
Ne vous en voulez pas
Tout le monde a de mauvais jours. Les parents ne devraient pas être trop durs envers eux-mêmes s’ils crient sur leurs enfants de temps à autre. Le rôle parental est le plus difficile à assumer dans la vie et la plupart d’entre nous n’ont aucune expérience ou connaissance préalable.
La bonne nouvelle, c’est que si vous faites une erreur, vous pouvez la réparer. Les cris occasionnels n’auront pas d’effets majeurs à long terme, surtout lorsque les parents s’excusent et corrigent la réaction que l’enfant a pu provoquer.
Si de bons parents crient de temps en temps, cela peut en fait aider leurs enfants à développer une mentalité de fer pour qu’ils puissent faire face efficacement à des situations difficiles, leur apprendre à se défendre s’ils en ont besoin. Crier, c’est comme une alarme incendie humaine. A utiliser avec prudence et seulement comme un signal de danger. Et même s’il peut être tentant de crier après l’événement, il vaut mieux se retenir.
Comment arrêter de crier pour de bon ?
La plupart des parents ne se soucient guère de leur style d’éducation, souvent en reproduisant celui de leurs propres parents. Ils utilisent souvent des méthodes démodées comme les cris parce que c’est ce à quoi ils sont habitués. Lorsque les parents apprennent de nouvelles méthodes, ils sont plus efficaces pour élever leurs enfants. En établissant des règles familiales simples, les parents pourraient être moins tentés de crier après leurs enfants.
- Faites savoir à vos enfants ce à quoi vous vous attendez avec des énoncés simples : « Rangez vos jouets tout de suite. »
- Donner des avertissements et des rappels sans menaces : « Quand tu rangeras tes jouets, tu pourras sortir avec tes amis. »
- Dites à un enfant ce qu’il doit faire plutôt que ce qu’il ne doit pas faire : « S’il te plaît, utilise une voix douce, » au lieu de « Arrête de crier ! »
- Faites des compliments lorsqu’ils obéissent et informez des conséquences de la désobéissance.