Cabines de bronzage : les femmes en danger

Danger des cabines de bronzage

Une étude rendue publique le 29 juillet, par le CICR a classé les rayons UV artificiels des cabines de bronzage dans la catégorie « cancérigène », au même titre que le tabac ou l’amiante.

Majoritairement des femmes

Elles sont plus de 15 000 en France et font aujourd’hui l’objet d’une mise en garde sévère de part leur caractère hautement cancérigène. Les cabines de bronzage séduisent de nombreuses personnes les jeunes femmes particulièrement adeptes des cabines d’UV désireuses de parfaire leur teint toute l’année. 75 % des utilisateurs de cabines de bronzage en France sont des femmes. Pour le CICR, Centre international de recherche sur le cancer, l’exposition aux UV artificiels avant l’âge de trente ans augmente de 75 % le risque de mélanome », la forme la plus agressive du cancer de la peau. En outre, plusieurs études ont montré une association entre le bronzage artificiel et le mélanome oculaire.

10 séances par an

Pour la présidente de la Confédération nationale de l’esthétique parfumerie, Régine Ferrère, environ 8 % des adultes français utilisent des cabines de bronzage la dose maximale de séances conseillées s’élève à 50. Pour le CICR, il en est tout autrement, puisqu’il ne recommande pas plus de 10 séances par an.

Les Français adeptes du bronzage en cabine sont donc encore au-delà de ce seuil d’utilisation avec une moyenne 20 séances par an, selon des chiffres de la Confédération nationale de l’esthétique parfumerie datant de 2008.

Une campagne nationale contre les UV artificiels

Malgré tout, Roselyne Bachelot ne compte pas interdire la pratique du bronzage en cabine. Elle a rappelé que ces rayons ultraviolets artificiels sont interdits aux mineurs en France et fait savoir qu’un plan de sensibilisation serait lancé prochainement, sur les risques des UV.