Comment pousser mon enfant à se confier à son thérapeute?

pousser mon enfant à se confier à son thérapeute

Votre fils pense que c’est vous la folle, et que vous devriez y aller à sa place ; votre fille ne veut pas dire à un étranger ses problèmes personnels. Ce ne sont là que quelques raisons parmi tant d’autres pour lesquelles les enfants et adolescents peuvent rejeter l’idée d’une thérapie. Voici quelques astuces de composer avec ces plaintes et d’encourager votre enfant à suivre une thérapie.

Prenez les devants et montrez l’exemple

Rien ne parle plus à nos enfants que nos propres actions. Votre volonté en tant que parents d’assister à une thérapie aide à normaliser le processus de thérapie pour vos enfants. En fait, avant de commencer la thérapie, commencez à créer une culture familiale où la vulnérabilité est permise et respectée. Être vulnérable ne signifie pas que quelque chose ne va pas chez vous, mais montre que vous êtes assez courageux pour grandir. Nous sommes à l’aise avec l’idée d’effectuer des mises au point de nos voitures et de scanner nos ordinateurs haut de gamme pour détecter les virus, même si nos portefeuilles d’actions font l’objet d’un examen de temps à autre.

Faire de la thérapie un problème familial

Restez ouvert à l’idée qu’en tant que parent, vous pouvez contribuer au problème. Parfois, il est difficile de voir son propre rôle dans le problème d’un enfant quand c’est lui qui agit, qui crie et qui défie vos règles. Mais les problèmes psychologiques ne surviennent pas en vase clos. En fait, tous les problèmes psychologiques, même les troubles neurologiques, surviennent dans un environnement. L’environnement le plus élémentaire d’un enfant est sa vie familiale, de sorte que, bien entendu, la famille joue un rôle dans sa santé psychologique. Votre humilité et votre volonté de reconnaître que vous pouvez jouer un rôle dans le problème peuvent aider un enfant à reconnaître qu’il ou elle peut aussi jouer un rôle dans le problème.

Respectez ses secrets

Les enfants aussi veulent se sentir respectés. En thérapie, ce respect commence par l’intimité. Permettre à votre enfant de se confier à un étranger peut sembler contre nature. Vous avez investi votre temps et votre argent dans l’éducation de cet enfant et maintenant un étranger a plus d’informations sur lui que vous.

Mais aussi tentant que cela puisse être de lui poser des questions sur sa thérapie, sachez que votre enfant résistera à la thérapie si ce qu’il ou elle a dit au conseiller vous revient ; que ce soit sous la contrainte d’un parent ou par une fuite du thérapeute. La confidentialité est la pierre angulaire d’un counseling réussi. Il existe des exceptions à la confidentialité, demandez à votre thérapeute éventuel de vous en parler.

Expliquez-lui que la thérapie pour les enfants est conçue pour les enfants

Les thérapeutes compétents pour les enfants aborderont la thérapie différemment pour les enfants que pour les adultes ou même les adolescents. Pour établir des liens avec un enfant, il faut souvent s’occuper des choses qui l’intéressent, comme la musique, les amis, les événements scolaires, etc. Suivre les intérêts d’un enfant rend non seulement les séances amusantes pour les deux, mais envoie également le message que ce qui compte pour eux est important pour le thérapeute.

Le thérapeute n’est pas non plus le « troisième parent » de votre enfant. Bien qu’un thérapeute soit souvent d’accord avec le point de vue d’un parent, il défendra également les intérêts de l’enfant auprès de ses parents.

Demandez de l’aide à votre thérapeute

Encourager votre enfant à suivre une thérapie du développement peut s’avérer difficile. Même avec les suggestions ci-dessus, il se peut qu’il ait encore des réserves particulières à l’égard de la thérapie. N’ayez pas peur de faire part de vos préoccupations à votre thérapeute éventuel lors de l’appel téléphonique initial. Un thérapeute compétent et spécialisé sur les enfants prendra le temps de comprendre les réticences de ceux-ci et de créer un environnement qui leur sera accessible.