A chaque besoin son massage
Quelle que soit la raison pour laquelle vous voulez vous faire masser, voici quatre pistes possibles à explorer: la piste médicale, corporelle, énergétique et psychologique.
La démarche médicale
Vous recherchez une rééducation fonctionnelle, un drainage lymphatique… ? C’est vers la kinésithérapie ou l’ostéopathie qu’il faut vous diriger. Adressez-vous dans un premier temps à votre médecin traitant pour déterminer la durée de la thérapie.
La démarche corporelle
Pour une détente globale, pour un bien-être intérieur ou physique, pour le plaisir, les massages de type californien ou égyptien sont à privilégier. Inspirés du massage chinois à l’huile, ils s’appliquent à même la peau et sur toute la surface du corps. Ils reposent sur des pressions glissées, des effleurages, des mouvements enveloppants et fluides. Très charnels, ils nécessitent un échange « impliquant » entre la personne massée et le masseur.
La démarche « énergétique »
Les massages traditionnels orientaux (shiatsu, ayurvédique, thaï, coréen) sont recommandés pour favoriser la libre circulation de « l’énergie » dans le corps. Leur but : remédier aux pathologies engendrées par une stagnation ou un vide d’énergie dans telle ou telle partie du corps. Ces pathologies peuvent être à caractère physique, émotionnel ou psychologique, et vont du stress aux problèmes articulaires.
Ces massages procurent également un profond relâchement intérieur et constituent un excellent appoint pour accompagner d’autres thérapies.
La démarche psychologique et/ou psychanalytique
Pour une technique psycho-corporelle issue de la psychologie moderne, il convient de vous adresser à un psychologue pour guider votre choix.
En France, de nombreuses approches thérapeutiques associent psychologie et massage. Les plus connues sont le massage sensitif de Claude Camilli et le Sensitive Gestalt Massage (SGM) de Margareth Elke. Ils se proposent pour l’essentiel de provoquer une prise de conscience nouvelle chez l’individu par une redécouverte du langage corporel.
