Mais au fait, l’activité physique est-elle à portée de tous ? Oui, nous répond Monique Guérin, médecin généraliste. La preuve par Thomas, Sophie et Georges… qui, un jour, se sont (re)mis au sport !
L’activité physique pour mieux vivre…
La pratique quotidienne d’une activité physique a des effets bénéfiques sur notre santé… La sédentarisation, au contraire, est en passe de devenir un problème de santé publique mondiale. Pourtant, une activité moyenne –marche, jardinage, bricolage…- mais quotidienne, suffit à apporter notre quota de dépenses journalières. Explications…
L’activité physique, un gage de longévité…
Pratiquer une activité physique ne veut pas forcément dire pratiquer régulièrement un sport, dans un club par exemple, mais désigne tout simplement le fait de bouger son corps, ce qui entraîne une dépense d’énergie et permet donc de brûler des calories. Et cela ne vaut pas seulement pour les personnes qui suivent un régime. Marcher d’un bon pas, prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, jardiner, bricoler, passer l’aspirateur sont autant d’activités physiques ! Sans devenir un sportif de haut niveau, pratiquer une activité physique quotidienne permet de préserver sa santé, en luttant notamment contre les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’obésité, l’ostéoporose, les problèmes de tension artérielle et de cholestérol. Mieux qu’un anxiolitique, l’activité physique est aussi un bon moyen de lutter contre le stress en général et prémunit de certains cancers, notamment du côlon.
Bien dans son corps, bien dans sa tête
Pratiquée jeune, l’activité physique est un gage de croissance chez les enfants et les adolescents, et aussi une façon de grandir psychologiquement : l’estime de soi, le sentiment d’accomplir, de réaliser quelque chose, sont autant d’élements qui permettent de se sentir bien aussi dans sa tête. Chez les personnes handicapées, l’activitée physique améliore la motricité et préserve une certaine indépendance. De solides atouts !
La sédentarisation, problème de santé publique mondiale
Vie stressante dans les pays occidentaux, insalubrité et manque d’espaces publics dans les quartiers défavorisés des pays en dévelopement : sur notre planète, personne n’échappe au spectre de la sédentarité. Pourtant, les chiffres sont alarmants : d’après une étude de l’OMS ( Organisation Mondiale de la Santé), la sédentarité serait l’une des dix premières causes de décès et de handicap dans le monde. 60 à 85 % des adultes ne seraient pas assez actifs pour protéger leur santé. Et, contre toute attente, les pays à faible revenu sont les premiers touchés par ce fléau : la pauvreté doublée d’une urbanisation anarchique et galopante ne permet pas d’offrir à la population des espaces pour s’aérer et faire un peu d’activité. Aucune excuse pour nous autres, » favorisés « , qui bénéficions d’infrastructures adaptées. Alors, hop, on se bouge et on préserve notre santé !