Mise au point dans les années 60 par Alfonso Caycedo, la sophrologie s’inspire d’anciennes techniques orientales telles que le yoga et le zen.
Une méthode orientale
Jusqu’en 1960, la psychanalyse était le référent majeur thérapeutique en Occident. Pourtant, notamment sous l’influence de techniques orientales telles que le yoga et le zen, les psychothérapeutes ont peu après réfléchi à des techniques qui pouvaient prendre davantage le corps en charge et en compte, sans pour autant oublier la tête. C’est dans cette mouvance alternative, aux côtés d’autres techniques comportementales et cognitives (bioénergie, analyse transactionnelle, hypnose ericksonnienne…) que naît la sophrologie. Son créateur, Alfonso Caycedo, né en 1932 en Colombie, se forme à la médecine et à la psychiatrie en Espagne.
Rejetant la psychanalyse, il est séduit par l’hypnose et la philosophie orientale et pratique la méditation dans un monastère zen au Japon. Son idée ? Proposer un nouvel outil thérapeutique, éliminant dogmatisme religieux et spirituel de ses sources d’inspirations, pour l’adapter au monde moderne et occidental. Plus tard, si Caycedo a continué d’enseigner la sophrologie en Andorre, le succès de sa méthode a entraîné des scissions. Il existe désormais deux groupes de sophrologues: les caycediens d’une part qui travaillent principalement avec des groupes et les tenants d’une sophrologie davantage alliée à la psychanalyse d’autre part.