Violences parentales : réagir et vite

Violences parentales : réagir et vite

Les parents sont généralement là pour aider et encourager les enfants, non ? Ils s’occupent des enfants, les aident à apprendre comment faire les choses, leur montrent la bonne façon de se comporter et les encouragent à faire de bonnes actions. La plupart des parents traitent bien leurs enfants. Mais certains font du mal aux enfants plutôt que de les aider. Et dans ce cas-là, et pour assurer la sécurité et le bien-être de l’enfant, il faut réagir le plus vite possible.

De quelles formes de violence parentales peut-il être ?

Il y a beaucoup de formes de violences parentales- y compris les coups, les cris et les cris constants, ou le fait d’être touché sexuellement. Un enfant peut être victime de différents types de violence ou d’une seule sorte.

Violence physique : La violence physique consiste à frapper fort avec une main ou un objet comme une ceinture, surtout les coups qui laissent des contusions ou des coupures. Secouer, pousser, étouffer, attraper douloureusement et donner des coups de pied peuvent aussi être de la violence physique.

Violence verbale ou psychologique : Ce genre d’abus peut se produire sans contact. Il peut s’agir de violence verbale si quelqu’un crie tout le temps, insulte l’enfant ou menace de le quitter ou de le faire adopter. Tous les enfants méritent d’avoir des adultes dans leur vie qui les aiment et les soutiennent quand ils grandissent. Il est courant que les parents se fâchent contre leurs enfants de temps en temps, mais s’il y a des cris, des punitions et des menaces trop souvent, un enfant peut commencer à se sentir très mal dans sa peau. Il est très important de dire à un adulte de confiance que c’est en train d’arriver.

Abus sexuel : Il y a abus sexuel lorsqu’un enfant est violé ou forcé à commettre un acte sexuel. Mais c’est aussi toute forme de contact sexuel avec un enfant ou tout comportement destiné à exciter sexuellement l’agresseur.

Négligence physique : La négligence se produit lorsque les enfants vivent dans une maison où les parents ne leur donnent pas les choses de base dont tous les enfants ont besoin – comme de la nourriture, des vêtements propres et un lit pour dormir. Lorsque les parents ou les gardiens négligent leurs enfants, ceux-ci ne prennent pas de bain, ne dorment pas sous des couvertures chaudes, ne se font pas examiner ou ne prennent pas de médicaments quand ils en ont besoin.

La violence parentale n’est pas une affaire familiale privée, bien qu’elle se produise le plus souvent au sein de la famille et qu’elle soit souvent gardée secrète par la famille. Lorsque vous soupçonnez un enfant d’être victime de violences, vous devez agir pour le protéger contre d’autres préjudices possibles. Peu importe si vous vous trompez : il vaut mieux se tromper que de regretter.

Voilà ce qu’il faut faire :

Si vous soupçonnez qu’un enfant est victime de violences, il vous incombe de communiquer avec l’organisme de protection de l’enfance, la police, l’hôpital ou la ligne d’urgence de votre région. Si nécessaire, vous pouvez rester anonyme. La sécurité de l’enfant est l’enjeu immédiat : vous pourriez lui sauver la vie en l’éloignant le plus tôt possible d’une situation dangereuse.

Si vous pensez que vous avez peut-être maltraité votre propre enfant, ou si vous craignez de le faire, assurez-vous qu’il est en sécurité loin de vous, puis parlez à un ami, un parent ou un professionnel de la santé. Il se peut que vous ayez juste besoin de parler à quelqu’un ou que vous souhaitiez demander conseil. Parler à un professionnel qualifié peut être un moyen efficace de comprendre les raisons de vos sentiments de violences.

Les pédiatres recommandent que les enfants soupçonnés d’être victimes de violences parentales soient amenés à l’hôpital, où le diagnostic initial peut être posé et un traitement administré. Les hôpitaux sont des refuges pour les enfants maltraités, en particulier les enfants battus qui peuvent avoir besoin de radiographies pour qu’un diagnostic puisse être posé. L’imagerie peut indiquer la présence d’os fracturés, qui sont souvent le seul signe que des nourrissons et de très jeunes enfants ont été maltraités, car ils ne sont pas capables de parler eux-mêmes de la violence.

Une aide psychologique est également fortement recommandée. Sans cela, les enfants qui ont été maltraités peuvent souffrir de problèmes émotionnels ou répéter la même situation avec leurs propres enfants.

Brisez le silence

Brisez le silence

Bien que tous les soupçons et accusations de maltraitance d’enfants ne se révèlent pas vrais, tous méritent une attention sérieuse et des mesures immédiates. La violence envers les enfants peut priver les enfants de la joie de grandir et les affecter négativement pour les années à venir.

Mais la violence n’a pas à ruiner la vie d’un enfant, tant qu’elle est arrêtée et qu’on y fait face. Plus tôt on pourra identifier et faire cesser les abus, moins ils seront destructeurs. La guérison de la violence et la gestion de ses séquelles peuvent aussi commencer beaucoup plus tôt.

Prenez donc au sérieux toute accusation de violences parentales jusqu’à ce que vous sachiez avec certitude si elle est vraie ou non. Tous les enfants méritent d’être entendus, protégés et aidés, quoi qu’il arrive.

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