Et si vous engagiez une fille au pair ?

Accueillir une jeune fille au pair pendant un an… vous y avez déjà pensé sans vraiment vous laisser tenter par manque d’informations ou crainte d’héberger une inconnue. La méthode a pourtant de quoi séduire les mamans en quête d’une baby-sitter à domicile.

Les conditions d’accueil

Pour ne pas commettre d’impairs sur le choix d’une jeune fille au pair, ne vous précipitez pas à l’aveuglette avant de prendre en compte les engagements qui vous lient avec la future baby-sitter de vos enfants. Mieux vaut passer par un organisme qui réalise au préalable une sélection rigoureuse.  » La famille doit offrir les meilleures conditions d’accueil possibles à la jeune fille. Elle doit avoir sa chambre individuelle, ses repas et une rémunération de 230oe à 300 oe par mois pour les services rendus. La famille lui fournit aussi une carte de transport pour ses déplacements à des cours de français obligatoires dans une école agréée « , explique Mme Drilhon, conseillère à l’Accueil Internationale . Vous devrez aussi déclarer la jeune fille à la direction départementale du travail, cotiser à l’URSAFF et à la sécurité sociale.

Le retour de Mary Poppins

Trêve de procédure administrative, place au plus important : les enfants. Une baby-sitter à domicile qui se consacre à vos bambins, c’est possible.  » La jeune fille au pair doit faire trente heures de garde par semaine et deux soirées de baby-sitting. Mais attention, ce n’est pas la femme de ménage. Toutes les tâches à domicile qu’elle exécute concernent exclusivement les enfants. Le rangement de leur chambre et de la salle de bains après leur passage, la préparation de leur repas… « , insiste Mme Drilhon. Elle est présente pour vous aider et alléger votre quotidien de parents. Pour que la cohabitation se passe au mieux avec cette jeune personne âgée de 18 à 26 ans, définissez clairement sa fonction et son emploi du temps, dès le début. Elle pourra ainsi s’occuper pleinement des loisirs des enfants.

Une ouverture culturelle

 » L’engouement principal pour les jeunes filles au pair est une raison culturelle. Toute la famille découvre une autre culture, s’enrichit d’une nouvelle langue. C’est un esprit d’ouverture dans le respect de l’autre « , souligne la conseillère. A l’heure de l’Europe, les enfants qui côtoient régulièrement une jeune fille anglaise ont davantage de chances de parler un jour couramment la langue.  » Les jeunes filles de l’est ont de plus en plus de succès en France. En général la famille d’accueil a déjà une connaissance de ces pays « , explique la spécialiste.  » L’année est aussi fructueuse pour la jeune fille que pour la famille qui s’arrête rarement à un essai et renouvelle l’expérience par la suite…

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