Devenir beau-parent d’une famille recomposée: les pièges à éviter !

Ni trop proche, ni trop distant, ni trop sévère, ni trop permissif… L’art d’être beau-parent requiert humour, patience et tact… Voici les principales erreurs à ne pas commettre.

La séduction

Lors d’une recomposition familiale, l’enfant perd ses repères. Il ne sait pas très bien ce que l’on attend de lui, s’interroge sur la durée de la nouvelle liaison, redoute de trahir l’autre parent. Bref, il a besoin de temps pour créer un lien. En cherchant à séduire l’enfant, le beau-parent force les sentiments de ce dernier.

Les cadeaux

En offrant trop de cadeaux, le beau-parent piège l’enfant et enclenche la relation sur des bases malsaines.

Le copain, la copine

Désir de faciliter le contact, d’éviter les affrontements, le beau-parent « copain/copine » brouille les frontières entre générations et empêche l’enfant de se construire sur des bases claires. Lorsque la seconde femme du père n’a que quelques années de plus que l’aîné, cela complique la situation pour l’enfant, qui ne sait plus s’il a affaire à une grande soeur ou une adulte.

L’indifférence

Qu’elle soit ressentie ou affichée par principe, elle est blessante pour l’enfant.

La compétition éducative avec le parent absent

« Il est important de respecter l’investissement affectif de l’enfant à l’égard de son père ou de sa mère absent, qu’elle qu’en soit la tonalité, car ils sont des ancrages affectifs inscrits dans son histoire », soulignent Claire Garbar et Francis Théodore dans Les Familles mosaïque(éd. Nathan). « La relation du beau-parent à l’enfant est une relation additionnelle, complémentaire et non concurrente ».

L’impudeur

« Les enfants et surtout les adolescents ne sont pas à l’aise avec la sexualité de leurs parents.

Eux-mêmes préoccupés par leur propre sexualité, ils n’ont aucunement envie de voir leur parent étaler la sienne », souligne Béatrice Copper-Royer, psychothérapeute.