La femme idéale démasquée

La femme idéale démasquée

Une étude nous apprend que pour 38% des Européens, la femme française est la plus cultivée et la plus élégante de toutes les Européennes.

Modèle de femme

Menée par Harris Interactive et analysée par Gérard Mermet, l’enquête de l’Observatoire du Jeu amoureux s’attaque à l’identité de la femme en Europe. Pays par pays, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Espagne passent au crible des enquêteurs pour déterminer l’idéal féminin version européenne. Et au final, chaleureuses et avant-gardistes, les Européennes sont des femmes qui n’ont pas peur de revendiquer leur place dans la société. Tous pays confondus, l’indépendance intellectuelle est une des valeurs clé dans le pouvoir de séduction de la femme. De l’avis des Européennes, leurs armes fatales résident dans l’étendue de leur culture et dans leur profession exercée qui forgent nécessairement un caractère bien trempé.

Usant de son charme un brin sophistiqué, la femme idéale est loin des stéréotypes de la demoiselle glaciale et réservée. Les Européennes sont dures en affaires : elles aiment celles qui rivalisent d’humour et d’intelligence tout en restant tendres malgré tout. En un mot, la femme idéale aime rire ! Et cerise sur le gâteau, une femme sera jugée au summum de la perfection, si elle réussit à allier à son esprit de business woman, des talents de cordon-bleu ! Et oui, la cuisine est en effet le lieu de tous les challenges : les femmes doivent faire preuve de créativité et de générosité aux fourneaux, sans toutefois altérer leur ligne.

L’Hexagone n’est pas en reste

La femme idéale démasquée

Et les Françaises dans tout ça ? Elles se distinguent de ce modèle par leur charme à la fois spirituel et emprunt d’élégance. Pour 38% des Européens, la femme française est bien la plus cultivée et la plus élégante de toutes les Européennes. En ce qui concerne les compatibilités intereuropéennes, il est bon de savoir que les Françaises n’ont pas du tout la cote auprès des Espagnols. Seuls 8% d’entre eux pourraient succomber à la gent féminine tricolore. Alors si les Françaises veulent exercer leur pouvoir de séduction, mieux vaut qu’elles s’adressent aux Allemands.

Selon l’étude, plus d’un Allemand sur cinq craque pour les habitantes de l’hexagone, qui pourront quant à elle toujours se tourner vers leurs compatriotes, persuadés des vertus des Françaises.

Confirmant les résultats du précédent sondage de l’Observatoire du Jeu Amoureux concernant les femmes les plus entreprenantes d’Europe, la Française donne l’image d’une femme très moderne, entreprenante puisqu’elle qui sait prendre l’initiative lors d’une rencontre. Elle apparait comme une chasseuse d’homme libertine et libérée sexuellement. Selon les analyses de Gérard Mermet, cette image glamour de la Française pourfendeuse des libertés est aussi une conséquence de Mai 68. L’art, la littérature et le cinéma ont de même tendance à véhiculer un portrait libéré de la Française. En revanche, selon 86% de ses voisins européennes, la Française ne se révèle ni par son humour, ni par sa tendresse, ni par son côté sportif. On ne peut pas tout avoir !

A chacune ses qualités

Mais si les Françaises sont les plus cultivées et les plus libérées, les Italiennes restent malgré tout les mieux habillées et les plus séduisantes ! Les Anglaises quant à elles sont les plus avant-gardistes et les Espagnoles reçoivent de la part de leurs compatriotes la palme des femmes les plus tendres, et au meilleur sens de l’humour. Pour finir ce classement des vertus, les Allemandes constituent les plus sportives de l’Europe.

Du côté des mâles

Les Européens sont-ils des menteurs quand ils oublient de mentionner la beauté comme critère de sélection de la femme idéale ? En effet, sciemment ou non, les hommes européens ont semble-t-il oublier de mettre la beauté dans la liste des critères qu’ils jugent déterminants chez la femme idéale ! Et loin de juger la seule apparence physique, les hommes préfèrent mettre en avant le sens de l’humour, l’intelligence ou la tendresse d’une demoiselle. A croire que le sexe fort aurait besoin d’un peu plus de douceur…