Avant de vous adresser à un psy, sachez ce qu’il ou elle fait et quelles sont ses formations.
Les psychanalystes ont vécu eux-mêmes une psychanalyse
Ces dernier(e)s ne sont pas forcément médecins. Ils et elles viennent d’origines très diverses car il n’existe aucun diplôme universitaire sanctionnant la discipline. Un ou un psychanalyste a forcément effectué une psychanalyse, complétée par une formation théorique dans un institut ou une école et a débuté « sous le contrôle » d’un(e) de ses pairs. Ainsi, on devient psychanalyste selon des modalités réglées par des associations privées. D’où les divers courants dans cette discipline (freudien, lacanien, jungien) et la difficulté d’établir des statistiques fiables sur le nombre réel de psychanalystes en France.
Les psychiatres sont avant tout des médecins

Les psychiatres étudient, diagnostiquent et traitent les maladies mentales (schizophrénie, séquelles de lésions cérébrales, dépression, etc.). Médecins diplômés de l’université, ils (elles) sont habilité(es) à prescrire des médicaments et à remplir des feuilles de Sécurité Sociale. Ils et elles peuvent aussi être psychanalystes. Selon le Conseil national de l’ordre des médecins, 9960 médecins psychiatres exercent en France, dont 963 spécialistes de l’enfance et de l’adolescence.
Les psychologues: des diplômés reconnus par l’Etat
Les psychologues ne sont pas médecins. Ils et elles ont fait des études supérieures de psychologie (DEA ou DESS) et des stages dans les hôpitaux, les entreprises etc. Leurs principaux outils sont des entretiens et des tests d’évaluation de la personnalité et des capacités intellectuelles. Ils font des bilans psychologiques et proposent éventuellement une orientation médicale et/ou psychothérapeutique. Ils sont environ 40000 en France. Leurs cadres professionnels sont variés: cabinet libéral, entreprise, hôpitaux, écoles etc.
Les psychothérapeutes, pour le meilleur et pour le pire
« Psychothérapeute » est un label fourre-tout où n’importe qui peut faire n’importe quoi – du cri primal à la PNL, en passant par le rebirth et l’hypnose – pour le meilleur et pour le pire. Aucune de ces pratiques ne s’inscrit dans un cadre juridique: les séances ne sont pas remboursées et le nombre de thérapeutes en France est impossible à chiffrer.