Le psy est quelqu’un qui, pour vous venir en aide, va explorer votre psyché et votre histoire. Etre au courant de vos fantasmes, de vos peurs, de vos souvenirs… Pas facile de savoir sur quelle longueur d’onde relationnelle se placer avec ce professionnel.
Le psy n’est ni un ami, ni un parent, encore moins un amant – c’est d’ailleurs aussi pour cela qu’on le paye. Mais, par l’effet du transfert, le patient peut être dépendant de lui, comme il l’a été de ses parents ou autres. Le psy devient l' »autre » (la mère, le père, le frère ou grand-père), ce qui permet de rejouer les passions, comprendre des malentendus, dénouer des drames, et donc de se réparer. Au début, il est même fréquent que l’on tombe amoureux de son/sa psy mais le sentiment diminue à mesure que le transfert se dénoue.
Le psy est davantage un guide bienveillant. Il est difficile – impossible – de se sortir tout seul d’une problématique. Quand on réfléchit sur sa personne, seul, ou même avec un ami, on emprunte toujours des chemins identiques de réflexion, et on tourne en rond. Pour mettre fin à cette boucle, la présence de l’analyste permet d’élucider les mécanismes inconscients en cause.