Une psychothérapie fait-elle souffrir?
Pendant une thérapie, des moments très pénibles surviennent: angoisses, dépression, impression de « traversée du désert « . Ces passages douloureux prouvent qu’une vérité difficile à affronter vient d’émerger, ou qu’une croyance vient d’être abandonnée. Un sentiment de liberté et de renaissance récompense souvent de telles prises de conscience. Les moments difficiles sont donc toujours présents mais leur goût est différent. Ils deviennent « utiles » car ils permettent de comprendre qu’on est rarement victime d’une situation. En mettant à jour nos schémas inconscients, on a toute la marge pour agir autrement.
Peut-on s’attendre à être soulagé rapidement?
Loin d’être miraculeuse, l’aventure thérapeutique est souvent un travail de longue haleine. Les processus psychiques évoluent très lentement et il est impossible de les bousculer. Le travail avance en fonction de ce que le patient peut supporter, du temps dont il a besoin pour comprendre ses problématiques et surtout de sa motivation et de son engagement. Heureusement, le bien-être se fait sentir bien avant la fin. Il arrive et s’installe peu à peu, au cours des séances.