Le déterminisme familial et l’hérédité psychologique entravent la liberté individuelle. La thérapie psychogénéalogique est l’une des voies qui permet de se libérer des séquelles du passé. Presque ignorée durant la première moitié du XXe siècle, cette méthode a été portée à la connaissance du grand public grâce aux travaux de la psychothérapeute Anne Ancelin-Schützenberger.
Déjà, avec la notion de « roman familial », Freud analysait un fantasme lié à la catégorie sociale. Il constatait en effet des cas d’enfants abandonnés persuadés être issus de lignées prestigieuses. La psychogénéaologie va plus loin. Elle étudie l’inconscient familial. Elle recherche les causes d’un état dans l’histoire familiale, en remontant l’arbre généalogique le plus haut possible, jusqu’à huit générations si cela est possible. La méthode consiste à rechercher aux différents étages de l’arbre généalogique les événements qui ont traversé les générations pour finalement s’inscrire en nous. Tous les événements de la vie des ancêtres sont répertoriés, ainsi que si possible la nature des liens qui ont uni les différents protagonistes.Une fois les fantômes retrouvés, c’est-à-dire les mécanismes familiaux héréditaires identifiés, on peut se libérer des séquelles du passé. D’autres méthodes entrent alors éventuellement en jeu: psychodrame, analyse transactionnelle, Gestalt, art-thérapie.