Pirates du cyberespace : Mitnick et Zoboralski

Mitnick et Zoboralski Pirate du cyber espace

Mitnick et Zoboralski, ça vous dit quelque chose? Le premier avait défrayé la chronique en pénétrant des systèmes gouvernementaux. Le second prenait un certain plaisir à usurper des cartes de crédit téléphonique, ce qui lui permettait d’appeler n’importe où sur le compte d’un abonné… La cyberdélinquance est une forme relativement récente du piratage informatique qui comprend aussi l’espionnage, la falsification en tous genres, la récupération de numéros de cartes de crédits… Portrait robot de cette figure moderne de Rakham Le Rouge.

Le délinquant informatique vit avec avidité et dans l’instant. Ses conduites sont marquées par un souci de profiter du moment présent au détriment de l’avenir. Ceci expliquerait en partie l’échec scolaire, la recherche d’un métier immédiatement rémunérateur, l’intolérance aux frustrations… Il apprécie le risque et les conduites qui outrepassent les interdits. Vous pourriez passer des heures à apprécier sa compagnie car il est plutôt sociable et d’une intelligence relativement élevée.

Pour la gloire…

En 1995, 70% des informaticiens estimaient que le système de sécurité informatique constituait une incitation à franchir les barrières mises en place (source: CDRom Encyclopediae Universalis 97). Le paradoxe du cyberdélinquant? Ce dernier est moins motivé par les résultats que par les procédés mis en place pour y aboutir.

Criminel désintéressé donc? Ne cherchez pas à comprendre, le cyberdélinquant est bien plus fier des nuits blanches passées à comprendre comment « cracker » le système, véritable quête du Graal plutôt que des renseignements auxquels il accède en bout de course…

… il récidive

Les conduites très organisées du cyberdélinquant sont motivées par les fantasmes sadiques de faire tourner en bourrique ceux qui s’acharneront à dépecer les éléments de l’enquête une fois que la « fraude » est découverte. C’est pourquoi il se plaît à être un récidiviste invétéré de la planète virtuelle.

Quand à la victime, elle est d’autant plus dépourvue que le cyberdélinquant ne la rencontre jamais.

Elle a donc peu de ressources pour se retourner contre lui!